Le développement de l’image est terminé. Revenons sur les préalables techniques apportés automatiquement par PhotoLab que nous n’avons pas présentés.


La corrections des objectifs

La correction des défauts optiques est le cœur de métier de la société DxO(*) bien avant qu’elle propose son logiciel de développement. C’est un élément important pour le choix de PhotoLab car bien souvent le photographe débutant possède un matériel modeste sur lequel les améliorations du logiciel font merveille.
La condition exigée est que l’appareil photo ait été caractérisé dans le laboratoire de DxO. Cependant PhotoLab peut toujours ouvrir une photo JPEG issue de n’importe quel boîtier numérique.

Il est intéressant d’avoir un aperçu du travail déjà accompli en décochant temporairement les quatre corrections via le carré bleu à gauche du titre de la correction.
– La Netteté de l’optique dans la palette Détail
– L’Aberration chromatique dans la palette Détail
– L’annulation du Vignettage dans la palette Lumière
– La Distorsion dans la palette Géométrie
Un point fort de PhotoLab est qu’il active ces corrections par défaut avec le préréglage de départ.

(*) DxO a depuis été scindé en deux sociétés; DxO Mark qui caractérise le matériel et DxO Labs qui développe et édite des logiciels


La netteté de l’optique

Le masque de netteté (ou l’augmentation de la netteté) est un artifice qui permet de rendre l’image plus nette. Cette caractéristique d’un objectif d’appareil photo est nommée le piqué.
Considérer une forme noire sur un fond blanc, les pixels en frontière devraient être soit noirs, soit blancs. En fait il existe une bande périphérique dégradée grise plus ou moins importante (quelques pixels de largeur) qui donne une impression de flou (on peut l’observer à très fort grossissement en zoomant à 400% et plus). Le principe est d’augmenter la vitesse de transition d’une tonalité à l’autre en renforçant le contraste entre les pixels voisins.

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PhotoLab réalise cette amélioration automatiquement (réglage de Netteté de l’optique) puisqu’il connaît les performances de l’objectif utilisé et les conditions de prise de vue qu’il a déduit du triplet: vitesse – ouverture – sensibilité (vitesse ISO). Il met à disposition de l’utilisateur une image techniquement optimisée avant toute intervention.
Avec d’autres logiciels il est au contraire recommandé d’appliquer l’accentuation en fin de chaîne car son application est radicale et les paramètres dépendent de la finalité de l’image (principalement selon sa définition).


Ne pas confondre l’augmentation (technique) de la netteté, le piqué qui concerne la finesse des détails, avec l’accentuation créative de l’image réalisée avec le réglage de MicroContraste, qui consiste à mettre ces détails en valeur.
Enfin, garder à l’esprit qu’une image (ou une zone) floue à la prise de vue le demeure irrémédiablement.


Les préréglages

Chaque préréglage rassemble un jeu de corrections qui va être appliqué à l’image. 

Ils répondent à différents besoins.
– Démarrer le traitement d’une photo en intégrant d’emblée les corrections basiques du logiciel
– Permettre au débutant d’avoir un aperçu des possibilités du logiciel
– Permettre à l’utilisateur familiarisé d’avoir un résultat optimisé désiré avant toute intervention
– Proposer une base de départ pour des traitements créatifs 
– Permettre d’enregistrer ses recettes perso pour les appliquer aux photos du même type, voire généraliser son style

Par défaut c’est le préréglage « 1- DxO Standard » qui est appliqué. L’intérêt du préréglage de départ est d’appliquer silencieusement certaines corrections de base de façon transparente pour l’utilisateur qui découvre sa photo déjà optimisée.
Ce préréglage est très pertinent. Petit à petit vous saurez l’adapter à votre convenance mais pour le moment il est une excellente base de départ.
Enfin il faut comprendre que les valeurs de correction proposées sont identiques pour tous les utilisateurs mais leur portée diffère selon le matériel utilisé et les paramètres de prise de vue. La valeur de correction de 40 n’aura pas la même portée sur l’image d’un appareil grand public que sur celle d’un appareil pro.


Voir le tutoriel Efficacité avec PhotoLab – les Préréglages


La copie virtuelle

Une copie virtuelle peut être utilisée comme un instantané dans le traitement d’une image. Il est ainsi possible d’essayer différents rendus à partir de ce point. 
Comparer ensuite les différents résultats pour faire votre choix ou l’utiliser comme point de retour si vous vous êtes perdu dans le traitement ou si vous n’êtes pas satisfait.
Puis revenir au point que vous avez choisi comme instantané.


j’aime bien faire une première version très soft du traitement et réfléchir à une autre version après quelque temps.
Même si, bien sûr, je me précipite pour améliorer la photo, j’ai souvent une copie virtuelle au rendu modeste.


Voir le tutoriel Maitrise de PhotoLab – les Copies Virtuelles


Calibrer son écran

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Avant de commencer toute action de correction il faut être certain de la continuité du calibrage du flux numérique; de l’appareil photo à la publication en ligne ou sur papier.
L’écran de l’ordinateur est le périphérique le plus sensible à la dérive colorimétrique. Il doit être calibré pour afficher correctement les nuances de contrastes et couleurs et permettre leur ajustement à bon escient. Toutefois, il faut être conscient que la différence de gamme (et de prix) entre les écrans s’exprime par l’aptitude à présenter les couleurs saturées. 

L’affichage des couleurs par l’écran dérive avec le temps et le calibrage n’est valable que pour un seul niveau d’éclairage du poste de travail. L’utilisation fréquente d’une sonde colorimétrique est indispensable.
L’éclairage de la pièce doit peu varier d’une séance à l’autre. Eviter les pièces trop éclairées par la lumière naturelle ou colorée. 


Voir le tutoriel en Annexe – Étalonnage d’écran


Dans la cour des grands

Ça y est. Vous avez en main les fondamentaux du développement de photos numériques.

Récapitulons les actions:
– Application automatique du préréglage « 1- DxO Standard » pour l’amélioration de base proposée par PhotoLab
– Vérifier la température de l’illuminant, Balance des blancs
– Ajuster (si nécessaire) l’exposition, Compensation de l’exposition
– Vérifier l’action du Smart Lighting et/ou réglage du Contraste Global
Regarder le résultat et revenir, le cas échéant, sur ces trois réglages

– Agir la Tonalité Sélective pour donner du caractère à l’image.
  C’est la correction qui offre la plus grande latitude d’action
– Activer (si nécessaire) la correction du voile sur un paysage, le ClearView
– Vérifier l’accentuation (attribuée automatiquement) du MicroContraste
  C’est la correction qui va le plus fortement caractériser l’image
– Accentuer et ajuster les couleurs
Regarder le résultat et revenir, le cas échéant, sur la correction de la Tonalité Sélective principalement

– Choisir le mode de Réduction de bruit adéquat
– Réparez les erreurs de géométrie en vérifiant l’horizontalité, et surtout la verticalité des éléments
– Recadrer si nécessaire

– Renforcer la présence du sujet ou estomper les détails trop présents avec les Réglages Locaux
– L’image est développée, il faut l’exporter pour la diffuser ou l’imprimer

Nous n’avons passé en revue que les actions principales et certaines options secondaires n’ont pas été présentées.


Vous pouvez poursuivre l’apprentissage du développement photo et du logiciel PhotoLab en lisant les tutoriels Efficacité avec PhotoLab puis Maîtrise de DxO PhotoLab.


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